samedi, avril 7

open eyes to heaven


all good things come to an end. il fallait bien que je vous le dise un jour. cet adieu virtuel. en fait depuis quelques temps je ne vis plus les minutes pour les raconter et y mettre des significations, du lyrisme et des tas d'esthétisme. et forcément, quand on ne vit plus par procuration, se raconter est un peu comme du temps perdu. bien sur, j'aurai pu vous apporter des choses, qui sait. mais je sais déjà qu'un conseil pur et simple, vaut des milliers d'article : soyez heureux et battez vous POUR la vie. croyez en vous. et n'oubliez de naître à chaque seconde. et tout ça, ça me prend trop de temps. j'ai tellement envie de donner qu'une présence virtuelle me semble dérisoire. pourtant, je sais que les votres m'ont beaucoup apportée : alix, carotte. de l'or derrière un écran. mais vous savez, il y a tellement d'autres mondes si proches de moi que je délaisse que ça me fait peur. et puis qu'ai-je à vous dire de moi, je suis heureuse. et alors. ça ne me sert ni à moi, ni à vous. la beauté est dans la vie, sortez au soleil et vous verrez. je ne perd pas le maniement des mots mais je les économise pour des lettres plus importantes, pour des circonstances. et je préfère plonger l'encre de mes idées dans des regards que dans un clavier. je ne sais pas si je dois m'excuser. je n'ai pas la prétention de me croire important dans des mots jetés sur un écran. en tout cas merci pour votre attention et votre capacité à ressentir avec moi. ce fut très important. mais je change de jour en jour, certains disent que je m'épanouie, mais je reste modeste. le chemin reste à parcourir. j'ai un pincement au coeur mais rien de grave. c'ets peut etre ça grandir, savoir dire adieu. entreprendre autre chose.
quant à moi [encore et toujours] mon avenir est incertain et pourtant je n'ai pas peur. trop de gens, de sourires, de minutes en jeu pour les sacrifier. vous allez me manquer mais j'ai trop regardé le mur l'an dernier pour rester sur cette chaise. je prendrais de vos nouvelles. mais je m'éloigne de la façade virtuelle. j'ai trop joué pour supporter de rester spectatrice.

A vous,
Au passé,
A la vie.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je comprends parfaitement ce besoin de réel!
Ceci d'autant plus que mon nouveau défi professionnel, qui commence début juillet, va exiger un engagement énorme qui ne me permettra plus d'écrire beaucoup sur les blogs.
Pourtant, tes textes vont me manquer, même si certaines de tes phrases sont inscrites en moi pour toujours.
Je garde l'espoir que, de temps en temps, tu nous offres un rayon de lumière, soit par un nouveau texte, soit par un commentaire.
Dans tous les cas, je suis heureux d'avoir croisé la vie d'une certaine "villefranchoise" qui, petit à petit, s'est transformée en aubergine voltairienne, puis, en une jeune femme merveilleuse et hors du commun.
C'est certain, je conserve ton adresse e-mail, je suis sûr que tu as toujours la mienne et, si un jour, tu ressens le besoin ou l'envie de m'écrire quelques mots, n'hésites pas un instant!

Que la beauté de la vie t'éblouisse!
Je t'embrasse tendrement, alix.

violette pleurnicharde a dit…

les gnes m'ont abandonnée

Anonyme a dit…

je t'aime Sophie. et rien que pour cela je jure de prendre soins des jolies choses de la vie. Je sais que tu en feras autant. envole-toi vers la vie, c'est la meilleure des routes.

un tonneau de bises liqueur mirabelle <3 :)*


;]:]

Anonyme a dit…

Ce texte est sans doute un des plus beau que tu pouvais écrire. Je te parcours au moment où tu t'éloignes et où moi je prends ta place face au mur. J'ai connu le bonheur, il m'a quitté. Il reviendra, j'en suis sûre. Le bonheur, ça revient toujours. C'est trop bon pour qu'il disparaisse à jamais. Il faut sans doute tout simplement aller le chercher comme tu vas le faire.
Bonne vie, bonne route et bonne chance!

Samain